Sa musique ne ressemble à rien de ce qu’on a entendu jusque-là, à la fois chanson, pop et hip hop, conjurant les tabous avec force poésie, la plume aiguisée et le micro suspendu. C’est à tomber. Au même moment, elle est à l’affiche du mémorable 120 battements par minute, de Robin Campillo. Elle y devient une militante d’Act Up qui refuse de se laisser abattre par la violente discrimination subie par les séropositifs. Le rôle ne vient pas de nulle part : on l’entend dans ses morceaux, Aloïse n’est pas déconnectée du monde qui l’entoure, assume son homosexualité sans esbroufe, décrypte les tocs de notre société, rêve d’égalité sociale. Elle scande la rue, la nature, la sensualité, le manque, la singularité, le courage d’être soi.
Après un premier EP, Jimy, Aloïse publie son premier album Dévorantes en 2020, juste après avoir été nominée pour la révélation scène aux victoires de la musique. Logique : les lives d’Aloïse sont des expériences quasi interactives, où on la voit se propulser dans les airs, tomber à terre, se relever, chanter ses émois et transporter la foule. En parallèle des succès de singles comme « À l’horizontale », Aloïse tourne. Chez les Eric Toledano et Olivier Nakache, pour Hors Normes, dans les séries Possessions, de Canal +, Christmas Flow de Netflix et Stalk de France Télévisions, où elle tient l’un des principaux rôles de la seconde saison. Entre petit et grand écrans, Aloïse reste fidèle à sa devise : ne pas se priver quand tout est passionnant. Mué par la maîtrise qu’elle a de son corps, son jeu est naturel, fluide, et prompt à tous les registres.
En dépit des coups du sort et des incertitudes, Aloïse Sauvage est l’artiste des possibles. Ce dont elle témoigne avec son nouveau single, « Focus ». Un titre combattif, produit par Twenty9 (Dinos, SCH…) : « On revient au corps, à l’instinct, à l’instant », dit-elle.
Ce qui se ressent dans l’organique urbanité du clip, au service d’un ego trip jamais gratuit, nourri de multiples influences, du hip hop au reggaeton. Jusqu’ici, elle ne se l’autorisait pas vraiment. Sauf qu’à bientôt 30 ans, Aloïse a compris que la vulnérabilité était une force. Elle questionne celle qu’elle était et qu’elle reste. Dans ses oreilles, Kanye West, Noga Erez, Stromae, Orelsan, Justin Bieber. Dans son regard, Peeping Tom, Vimala Pons, James Thierrée, Wim Vandekeybus. Le tout témoigne de son amour pérenne pour la performance. Enfin, elle est totalement alignée du point de vue artistique, les deux pieds en l’air. À 1000% focus !
Facebook :
https://fr-fr.facebook.com/aloisesauvage
Instagram :
https://www.instagram.com/aloisesauvage/
YouTube :
https://www.youtube.com/c/Alo%C3%AFseSauvage/featured
Tik Tok :
Né à Chartres au sud-ouest de Paris, le jeune Nassim (dit « Saan »), grandit dans un environnement où l’art occupe place importante. Depuis l’enfance, il est bercé par les mélodies de luth arabe que lui jouait son père. Et ce n’est sans doute pas un hasard si Saan commence la guitare dès l’âge de 6 ans, puis le piano, à 15 ans. Il vadrouille au milieu des compositions et des harmonies, se créant un univers qui, très tôt, lui sera propre. Il se situe quelque part entre les textes de la chanson française, l’atmosphère du rap américain et l’influence de ses racines marocaines avec la musique raï. Obnubilé par le monde de l’art, c’est chez lui, et seul, qu’il apprend finalement tout.
Toujours curieux de nouvelles sonorités, c’est lorsqu’un ami lui prête du matériel d’enregistrement, que Saan se met à parcourir Youtube en quête de savoir. S’ouvre ainsi un monde fabuleux, truffé de tutoriels, où tout est possible pour ceux qui n’ont pas peur d’apprendre par eux-mêmes. Durant ses études à Tours, son appartement se transforme peu à peu en studio d’enregistrement, et tous les rappeurs du coin s’y succèdent. C’est en autodidacte et avec les moyens du bord que Saan alterne entre les casquettes d’ingé-son et de compositeur, se bâtissant ainsi une petite notoriété dans la région. En parallèle de ces activités de studio, Saan monte un groupe de rap, participe à des tremplins et des festivals (Le Temps machine, Les Inouïs, Yzeures n rock), et gonfle son réseau au rythme de rencontres et de concerts... Mais c’est finalement en solo qu’il attire l’œil.
Son talent, sa fraîcheur et sa voix si particulière suscitent l’intérêt de plusieurs labels. La crise sanitaire ralentit une éventuelle signature, mais lui permet de peaufiner sa création. C’est durant cette période qu’il s’installe à Paris où il écrit, enregistre et mixe, plus d’une quarantaine de titres pour son projet. Sa venue sur la capitale rime aussi avec le début d’une carrière d’auteur compositeur pour de nombreux autres artistes. Après plusieurs mois de travail acharné, c’est finalement en 2022 qu’il rejoint le label Capitol (Universal). Saan a digéré près d’une dizaine d’années de débrouille, professionnalisant son œuvre et s’entourant d’une équipe qui a développé auprès de lui un monde riche. Il a canalisé sa spontanéité, et appris à perfectionner son art, pour offrir le tableau le plus sincère possible. Une peinture qui offre un mélange de couleurs abstraites, concrétisant une myriade d’influences. Son œuvre s’inspire de son vécu, de manière très terre-à-terre. Elle parle souvent d’amour, mais toujours avec cette teinte solaire et colorée. Enfant d’Internet, Saan a mis au service de sa créativité infinie une soif d’apprendre implacable. Il décrit sa voix aiguë comme androgyne, ne craignant plus de jouer avec elle, après avoir mis du temps à l’assumer. Une histoire inspirante, qu’il s’apprête désormais à raconter à travers un nouvel EP, chargé de (re)commencer sa discographie.
Débrouillardise : qualité d'une personne à créer de manière ingénieuse mais avec peu de moyen.
Synonyme : Saan.
Facebook :
https://www.facebook.com/saanoff/
Instagram :
https://www.instagram.com/saanoff/
YouTube :
https://www.youtube.com/channel/UCL79vFYOwar68Yy2JVzhYYA